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Nous sommes un think-tank, œuvrant à la transformation sociale et la construction de sociétés plus démocratiques, justes et inclusives dans toute l’Amérique latine, à travers la promotion des droits humains.

Notre équipe interdisciplinaire développe des projets à fort impact social dans différentes régions d’Amérique latine. Nous utilisons des outils et des constructions innovantes qui permettent de renforcer les politiques publiques en mettant l’accent sur les droits humains et l’égalité de genre.

Notre travail est pensé depuis le Sud, soutenant chaque intervention avec ces trois piliers:

1) Approche des droits humains: Une politique publique avec une approche des droits humains est l’ensemble des décisions et des actions que l’État conçoit, met en œuvre, surveille et évalue. Sur la base d’un processus permanent d’inclusion, de délibération et de participation sociale effective, l’objectif est de protéger, promouvoir, respecter et garantir les droits humains de toutes les personnes, groupes et collectivités qui composent la société. Tout ceci conformément aux principes d’égalité et de non-discrimination, d’universalité, d’interdépendance, d’indivisibilité et de progressivité.

2) La perspective de genre: La perspective de genre est une stratégie d’analyse qui comprend trois éléments: a) l’impact spécifique que les mesures adoptées ont ou peuvent avoir pour les hommes et les femmes; b) l’opinion, l’expérience et les préoccupations des femmes et des hommes à différents moments du cycle politique; c) et l’avantage que la mesure adoptée apporte en termes de réduction de l’inégalité entre les hommes et les femmes.

3) Approche de l’intersectionnalité: L’approche de l’intersectionnalité fait référence à l’importance d’adopter des mesures différenciées en tenant compte des particularités et des identités diverses des femmes dans des situations particulières de risque. Cela conduit à prendre en considération le croisement de facteurs tels que la race, l’origine ethnique, l’âge, l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre, entre autres variables, qui peuvent accentuer une situation de risque de violence et de discrimination.

Notre mission: Contribuer au renforcement de sociétés plus inclusives, plus démocratiques, plus  justes et plus participatives, en menant des actions innovantes à impact régional et territorial, avec un accent sur les droits humains et la perspective de genre. Nous connaissons le potentiel et la force des projets et des idées qui circulent en Amérique Latine, les mêmes qui rencontrent fréquemment des difficultés à se faire entendre dans les sièges de pouvoir les empêchant de se concrétiser sous forme de politiques publiques efficaces. Par conséquent, nous mettons les acteurs de différentes zones de la région en contact afin de renforcer leurs actions à travers la coopération « sud-sud », promouvant l’échange et le partage des connaissances et savoirs. Nous pensons que la force du changement et des transformations sociales positives résident dans les constructions collectives et démocratiques.

Notre vision: Devenir une plateforme de transformation sociale rayonnant dans toute l’Amérique latine, et devenir une référence dans la collaboration à la construction d’une région qui respecte les droits humains.

Genre et diversité: Avec nos projets nous collaborons au processus de construction des actions qui favorisent l’accès et la pleine jouissance des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, ainsi que des droits civils et politiques, des femmes et des dissidents.

Jeunes et enfants: Nous sommes conscients que les jeunes et les enfants sont la force du changement global dont l’Amérique latine a besoin et nous travaillons avec eux pour créer des sociétés plus inclusives, justes, participatives et démocratiques.

Environnement: Le droit à un environnement sain et équilibré est un droit humain fondamental. En travaillant conjointement avec des groupes du territoire, nous favorisons le développement durable à l’échelle locale et régionale.

Démocratie et gouvernance: Nous croyons en l’autonomisation collective et le renforcement institutionnel en tant que facteurs clés pour construire des démocraties plus participatives, inclusives et diversifiées.

Carte des fémicides latino-américains: La carte des fémicides latino-américains (MLF) est un outil de suivi conçu par MundoSur pour dénoncer et rendre visible le fléau que subissent les femmes en Amérique latine : C’est fléau est aggravé par le confinement social préventif et obligatoire au milieu de la pandémie COVID -19. La violence contre les femmes et les filles en Amérique latine a augmenté pendant celle-ci. Actuellement, nous avons cartographié plus de 1500 fémicides dans la région en 2020; 373 se sont produits lors des confinements dus à la COVID-19 dans 10 pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Nous avons identifié des lacunes existantes dans les politiques publiques et la législation de tous les pays avec lesquels nous travaillons. Nous avons produit trois dossiers d’investigation sur le sujet attestant de la réalité latino-américaine sur cette question. Ces dossiers contiennent également des propositions pour que les gouvernements travaillent à la réduction et l’élimination de la violence sexiste et des fémicides.

www.mundosur.org/femicidios
  • Réseau latino-américain contre la violence de genre (RLCVG): Le Réseau latino-américain contre la violence de genre a été initialement promu par MundoSur comme source d’information pour la création d’une banque de données en temps réel à partir de la carte des féminicides latino-américains.Il vise aussi, dans une recherche d’union des forces et de co-construction d’actions concrètes et innovantes, à avoir un impact dans la région ainsi que les pays où sont implantées les organisations. Actuellement, le réseau est composé de 25 organisations, représentant 12 pays de la région, qui travaillent ensemble, avec des gouvernements et des universités, à l’unification des critères et la promotion des actions visant à mettre fin à la violence sexiste.
  • Table de dialogue régionale pour la construction des politiques publiques: Ce projet a été construit avec l’intention de créer un espace de dialogue entre fonctionnaires et spécialistes des questions de genre. Le but étant d’échanger des expériences réussies et prometteuses pour mettre fin à la violence de genre. Il est important également de construire des politiques publiques en dialoguant avec les organisations qui appartiennent au Réseau latino-américain contre la violence de genre.
  • Moniteur des crimes haineux contre la communauté LGBTIQ +  «Marielle Franco»: Cette initiative a pour vocation d’être, d’une part, une plateforme de dénonciation et de visibilisation de ce type de violation des Droits Humains, et d’autre part de constituer un instrument de transformation territoriale générant des informations fiables, pertinentes et en libre accès. Ces informations seront disponibles pour les organisations de la société civile, les chercheurs, les journalistes et les décideurs des politiques publiques. Malgré certaines avancées qui ont étéréalisées dans la région ces dernières années, la communauté LGBTIQ + est encore victime de discriminations et de persécutions de toutes sortes. Le mariage homosexuel est légal au niveau national dans seulement 6 pays d’Amérique latine. 80% des femmes trans latino-américaines meurent avant l’âge de 35 ans, et malgré cela, seuls 11 pays de notre région disposent de procédures légales pour garantir leurs droits. Les crimes haineux fondés sur le genre et la diversité sexuelle sont monnaie courante dans notre région: entre 2014 et 2019, 1292 personnes de la communauté LGBTIQ + ont été assassinées. Ce moniteur cherche à enregistrer tous les crimes qui menacent la vie, l’intégrité physique et / ou le comportement sexuel des personnes LGBTIQ+. Notre investigation cherche à individualiser chaque cas et sa complexité, pour permettre l’incorporation des différentes données, à fin d’avoir un impact sur la construction des politiques publiques pour faire face à ces fléaux.
  • Atlas des femmes rurales: chapitre Argentine: L ‘«Atlas de Guardianas de Abya Yala» est un projet régional qui vise à rendre visibles le travail et les luttes des femmes rurales et autochtones d’Amérique latine et des Caraïbes, sur la base des travaux menés, dans un premier moment  par la Fondation Aldea en Équateur. De cette manière, et dans l’idée de générer un atlas régional, nous cherchons dans une première étape, à contribuer à l’amplification des voix et des demandes des femmes rurales et autochtones en Argentine. Ce projet sera dans un deuxième moment, reproduit en Bolivie et Guatemala. Pour réussir la première partie de notre projet, il est proposé d’:
    • Enquêter sur la réalité des femmes rurales et autochtones dans les communautés argentines sélectionnées, afin de restituer une analyse comparative permettant la construction de « l’Atlas des gardiens d’Abya Yala ».
    • Rendre visibles les problèmes liés à l’environnement des femmes rurales et autochtones.
    • Reconnaître le rôle des femmes rurales et autochtones, en valorisant leurs contributions à la fois à leurs communautés et à la société en générale.
    • Promouvoir leur participation et leur inclusion dans le diagnostic de leur situation et dans la conception de solutions à leurs problèmes.
    • Générer des données pour la communauté et les preneurs de décisions.
    • Influencer la construction de politiques publiques locales visant à répondre à leurs besoins.
    • Tisser des réseaux avec des organisations territoriales d’Amérique latine et des Caraïbes qui travaillent autour des mêmes problèmes.
  • Défier les stéréotypes: Avec le projet «Défier les stéréotypes», nous proposons de travailler sur l’autonomisation des filles, des adolescents, des jeunes et des femmes en général, à travers la déconstruction des stéréotypes de genre, grâce au sport. Lors d’une première action, en partenariat avec l’association française “La Che Qui Court” et le club de football de Brives Charensac, Sauveteurs Brivois (43000), nous avons pu collecter 100 paires de chaussures et du matériel d’entraînement, destinés à l’école de football féminin Las Martas, de la ville de Santa Fe, Argentine.

Chez MundoSur, nous croyons à la force de la construction collective, et à la construction de ponts à l’époque des murs. Pour cette raison, nous forgeons des alliances, construisons des réseaux et participons à des initiatives qui favorisent la transformation des territoires, dans le but de générer des actions dans toute l’Amérique Latine promouvant le respect des droits humains.